F.A.Q (foire aux questions)

Le thérapeute entre en relation avec un client plutôt que de soigner un patient. L’accent est mis sur les prises de conscience des difficultés et des forces de la personne, puis sur l’ici-maintenant. Le thérapeute favorise l’exploration de soi et l’expérimentation de nouvelles façons d’être ou d’agir.

Pour le moment, en France, la thérapie n’est pas remboursée.
Les mutuelles sont très rares à le proposer également (au mieux 4 ou 5 séances par an). Ne laissez pas une difficulté financière freiner votre besoin d’accompagnement. Les thérapeutes peuvent souvent vous proposer des aménagements financiers adaptés à votre situation. Contactez-moi pour en discuter

Lorsque l’on évoque le terme « psy », l’image qui nous vient à l’esprit est souvent celle du divan. Mais qu’en est-il vraiment ? Est-ce que cette image est bien représentative de ces professions ? Focus sur les psys !

Le psychologue :
Il existe en France, des psychologues cliniciens, du travail, des psychologues scolaires, chercheurs, des psychologues qui se spécialisent auprès d’enfants… Ils ont tous une formation universitaire de 5 années, validée par l’Etat. En effet, les psychologues français doivent être diplômés d’une licence universitaire en psychologie, et d’un Master professionnel de psychologue.
Le titre de psychologue est protégé par la loi : les psychologues doivent respecter un Code déontologique, ainsi que s’inscrire au répertoire ADELI, un répertoire qui atteste la validation de leur formation et de l’obtention de leur titre le tout dans l’optique de protéger le public et l’informer sur la profession.

Le psychiatre :
Quant au psychiatre, c’est en fait un médecin, qui après ses études de médecine, s’est spécialisé dans la psychiatrie ( l’étude des maladies psychiques et troubles psychologiques ) comme ses collègues qui, après leurs années d’études en médecine, se sont spécialisés dans l’ophtalmologie, la pédiatrie, la chirurgie, etc. Il peut donc prescrire des médicaments. Il peut faire de la thérapie avec ses patients, mais pas nécessairement. Évidemment, ce titre est aussi protégé et réglementé par la loi, reconnu par l’Etat.

Le psychothérapeute :
Pendant longtemps, on pouvait pratiquer la psychothérapie sans que cela soit réglementé par la législation : depuis quelques années, ce n’est plus le cas. Maintenant, pour pouvoir demander le titre de psychothérapeute , il faut une formation universitaire, soit entre 200 et 400 heures de formation théorique, puis un stage pratique d’une durée de 2 à 5 mois aussi délivré par une université. Il existe aussi depuis récemment un registre national des psychothérapeutes.
Suite à la nouvelle législation réglementant le titre de psychothérapeute, une nouvelle appellation a surgit, ne nécessitant pas de formation spéciale : psychopracticien. Cette appellation n’est donc pas réglementée.

Le psychanalyste :
Le titre de psychanalyste n’est pas obtenu par une formation académique officielle. Le travail du psychanalyste est « à un point tel imbriqué dans le vécu, l’histoire, le ressenti du sujet, c’est-à-dire de la personne en analyse, soit tout ce qui en fait une expérience unique et singulière, qu’aucun texte, et surtout pas une loi, ne peut par avance dire ce que doit être et comment faire une psychanalyse. » *.
La discipline a été fondée en 1922 par Sigmund Freud, et elle vise à écouter et analyser le patient, son histoire personnelle, ses rêves, ses émotions, dans le but de traiter les personnes ayant des difficultés d’ordre psychologiques ou névrotiques.

Fortement influencées par la psychanalyse (qu’elle soit de Freud, de Jung ou d’autres), les approches de la thérapie analytique font appel à la notion d’inconscient. Elles focalisent leurs efforts sur la recherche des liens entre les difficultés actuelles et les expériences passées, dont les conflits refoulés et non résolus.
La personne est amenée à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager progressivement.
On vise des changements profonds et durables chez le patient. Généralement, les psychothérapies psychanalytiques durent au moins un an, à raison d’une ou plusieurs séances par semaine.

Ces démarches peuvent mener très loin du symptôme le plus apparent.
On commence une thérapie à cause d’un problème au travail et l’on se retrouve à traiter un manque affectif.
Certains des outils classiques des thérapies psychanalytiques sont :
• l’association verbale libre ;
• l’analyse des rêves ;
• la tenue d’un journal personnel ;
• la prise en compte des phénomènes de transfert, c’est-à-dire la projection de désirs ou de situations inconscientes du client vers son thérapeute.

Souvent, c’est une étape où l’on peut se sentir un peu perdu.e, tant par la diversité des appellations, pas toujours très claires, que par des peurs et résistances qui peuvent apparaitre. Vous pouvez bien-sûr définir vos critères de sélection selon vos contraintes : facilité d’accès au cabinet, plages horaires de consultation, rythme et durée des séances, thérapeute homme ou femme, approche thérapeutique…

Mais comment rencontrer le thérapeute qu’il vous faut ?

1/ Demandez une recommandation
Demandez autour de vous. Si vous en avez l’opportunité demandez conseil à quelqu’un en qui vous avez confiance. Puisqu’il vous connaît, il pourra vous orienter vers un thérapeute qu’il ressentira comme adapté à votre problématique et personnalité. Cela peut être vos proches, amis, familles, collègues ou d’autres praticiens… Le bouche à oreille reste un outil efficace ! Sinon vous pouvez utiliser une recherche Google.

2/ Faites vous confiance !
Dans tous les cas, la règle numéro 1 est de suivre votre instinct. Ce qui fait un bon thérapeute ce n’est pas sa méthode ni sa formation mais ses qualités d’être. Et comme avec tout être humain, il s’agit avant tout d’une rencontre. De plus en plus de praticiens communiquent sur leur site internet et y mettent leur photo, les photos de leur cabinet ou bien encore leurs écrits. La façon dont vous vous sentez face à ces éléments vous indiquera si cela vous parle ou pas.

3/ Vérifiez le cadre et la déontologie du praticien
Avant, pendant ou après la 1ère séance, ayez le réflexe de regarder à quel cadre déontologique le praticien se réfère et surtout s’il le suit. Ce cadre est la garantie de son éthique et indique que son activité est reconnue par d’autres thérapeutes.

eco-anxiétéLes multiples définitions s’accordent généralement sur deux points : un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’anxiété et d’angoisse ressenti par certains individus qui est provoqué par des bouleversements actuels ou bien par des menaces qui pèsent sur l’environnement, liés en particulier au dérèglement climatique.

L’éco-anxiété, une maladie mentale ?
Le psychiatre Antoine Pelissolo et l’interne en psychiatrie Célie Massini rappellent pourtant dans leur ouvrage Les Émotions du dérèglement climatique qu’à ce jour, « il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un diagnostic psychiatrique dans la mesure où il ne figure ni dans le DSM-5 ni dans le CIM-10, les deux outils de classification des troubles mentaux utilisés dans le monde.»

Même si l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale, les personnes éco-anxieuses peuvent tout de même avoir un certain nombre de symptômes. Ainsi que l’affirment Antoine Pelissolo et Célie Massini, « les personnes qui déclarent souffrir d’éco-anxiété rapportent des symptômes du champ des troubles anxieux : attaques de panique, angoisse, insomnies, pensées obsessionnelles, troubles alimentaires (anorexie, hyperphagie), émotions négatives (peur, tristesse, impuissance, désespoir, frustration, colère, paralysie). Ces symptômes sont à l’origine d’une perturbation notable de la vie quotidienne chez certains individus et les consultations pour ce motif seraient de plus en plus nombreuses, notamment aux États-Unis.

En savoir plus sur l’éco-anxiété

Pendant une séance d’EMDR, le praticien propose au patient de penser au moment du traumatisme, en laissant monter ses émotions. Puis, il lui demande de suivre du regard son doigt, qu’il déplace devant lui de gauche à droite. La stimulation dure une dizaines de secondes, puis le patient exprime au thérapeute ses émotions et ses sensations. Ce processus est reproduit plusieurs fois pendant la séance. L’intensité de l’émotion provoquée par le souvenir du traumatisme va peu à peu diminuer, jusqu’à disparaître.

La thérapie EMDR permettrait de débloquer les informations liées au traumatisme qui sont figées dans le temps (et le cerveau) et donc de réactiver les capacités naturelles cérébrales qui nous aident à guérir.

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